Aperçu d'une feuille de bois du robinier.	Rameau, feuilles, fleurs et fruits du robinier.

Répartition géographique      Le robinier s'adapte à tous les sols et se répand rapidement par ses graines et ses drageons, sur les talus, sur les friches, etc.      Il est planté pour consolider les sables mouvants et les terres remuées.On le cultive encore dans les régions de vignobles pour la production des piquets de vignes et des échalas.Ses peuplements les plus vigoureux se trouvent dans le Bordelais (région de Barsac) et dans le Jura (environs de Poligny).      Ailleurs, il est souvent planté comme arbre d'alignement ou d'ornement à cause de ses fleurs. Défauts et altérations      Son défaut de rectitude et ses nombreux noeuds vicieux, chicots ou chevilles, limitent le rendement du robinier au sciage et à l'utilisation. Le bois parfait est extrêmement durable, même soumis aux intempéries; d'autre part, ni les insectes xylophages ni les termites ne l'attaquent. Utilisations      Le robinier était autrefois très apprécié comme bois de charronnage, de cintrage, de carrosserie. On l'utilisait même dans l'aviation, en raison de sa résilience. Il était spécialement recherché pour les jantes et rais de roues, les brancards, les timons, les membrures d'embarcations, de canoës; il est encore employé aujourd'hui pour les brouettes, les chariots, les poulains, les anspects, les gournables (chevilles pour la charpente et la construction navale), les échelons d'échelle.      Apprécié en tonnellerie pour les tonneaux destinés aux vins blancs (sauternes) ou pour les douelles et les fonçures maîtresses (douelle de bonde et de robinet). Les perches de robinier sont très demandées pour la fabrication de manches d'outils de choc, de pieux, de piquets de clôture, d'échalas fendus pour les vignobles, de paisseaux pour bovidés, de bouchots de conchyliculture.

Utilisations chez nous : chevilles, bois de fils.

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